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présentation le MIAM n°8 en partenariat avec les restos.com | la dégustation au POINT BAR le MIAM N°7 (nov 2005) |
lundi le 24 Avril 2006, lundi le 24 Avril 2006, le MIAM présentait son numéro n°8 avec lesrestos.com à l'Andy Wahloo qui nous reçu avec sa gentillesse habituelle. Quelques amuses bouches à base Noilly Prat et des vins corses à découvrir (Domaine de Vaccelli, la cuvée Faustine du domaine Comte Abbatucci, Clos Ornasca, le domaine Pero Longo, Domaine de Catarelli ou encore le rouge du Clos Landry), quelques agréables robustos et du whisky pour les amateurs , le Laphroaig (surprenant par son nez tourbé et fumé) et les robustos du Honduras, Flor de Copan, un vrai MIAM épicurien entre amis. Novembre 2005 Le MIAM a présenté fin novembre 2005 quelques vignerons aux cavistes et aux restaurateurs en espérant qu’à leur tour ils vous les feront découvrir. Cette dégustation a eu lieu au Point Bar chez Alice Bardet, fille du célébre restaurateur. > Domaine de l’Ange Vin Jean Pierre Robinot n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un jeune vigneron même si il en a l’œil vif, l’enthousiasme et l’énergie. Avant de se lancer dans l’aventure vigneronne, il a largement donné dans le bistrot. Quinze ans passés derrière le comptoir, coté cuisine à recevoir ses amis vignerons venus des quatre coins de France. C’est avec eux qu’il a appris à cultiver la vigne et à vinifier à force de passion et d’amitiés. L’idée de retourner dans son pays natale, aux bords du Loir ne l’a jamais quitté et certainement les verres de blancs, généreusement dégustés entre amoureux de la bouteille, l’ont progressivement guidé hors des murs de la capitale à la recherche de quelques hectares de vigne près de son village natale, à Chahaignes. De retour coté terroir, il semble s’amuser avec délectation de ses10 hectares cultivés en bio sur de magnifiques vignobles exposés plein Est. Ces terres à silex rouges, dures à travailler et éprouvantes pour les hommes et les machines, offrent aux vignerons qui les respectent de magnifiques vins très minéraux. Jean Pierre Robinot prend le temps d’élever ses vins dans des barriques pendant en moyenne 15 mois. Le blanc, dans sa cuvée « Charme du Loir », sera élevé sur lie pendant 12 à 18 mois et passera encore deux à trois ans en fût. Il y gagnera en complexité développant toujours ses arômes de fleurs blanches auxquels s’ajoutera le miel sur un beau gras donnant au vin d’une incroyable longueur. Ses autres cuvées parlent d’eux même, « Lumière de Silex » ou « Symphonie du temps », font encore parlé avec volubilité le magnifique cépage Chenin. A quelques pas de chez le talentueux Robinot se trouve un petit domaine cultivé de temps immémoriaux par les ancêtres de Philippe Chidaine, propriétaire du Domaine du Bois Freslon et convertit depuis 98 à la biodynamie. Le pineau d’Aunis est pour l’instant le cépage avec lequel il réalise ses plus beaux vins, en rouge, gris ou méthode traditionnelle. A la dégustation, les petits fruits rouges ressortent régulièrement marqués par le poivre typique du pineau d’Aunis et par une belle minéralité propre aux sols. Ce domaine qui produit des vins naturels et sans soufre, vinifie quasiment tous les cépages de la vallée de la Loire. Les rouges sont pour prêts au printemps après que toutes les fermentations ont eu lieu. A la dégustation des fruits guillerets ressortent, comme dans la cuvée « Griottes » en Anjou Village. Les blancs, pour la majorité issus de Chenin, sont élevés un an pour les secs et deux pour les moelleux. Pour ces derniers, les raisins sont ramassés quand l’ensemble de la vendange parait à son apogée offrant un équilibre entre les raisins plus ou moins atteint par le botrytis. Cet équilibre au niveau des grappes donne le moelleux digeste et subtil de la cuvée « la Caroline », de la jument qui laboure l’hectare et demi consacré à ce nectar. Christophe Foucher, produit, sur la vallée du Cher, des vins de table à la fois rustiques et élégants. A partir de vendanges mûres, il recherche la finesse et la légèreté. Les arômes sont discrets, la bouche dense et sapide, et on reste sur une sensation de fluidité et de douceur. Ceux qui sont habitués aux vins mordants et agressifs trouveront ça peut-être un peu fade, mais c'est comme la cuisine sans sel, on s'y fait peu à peu. Depuis plus de 10 ans, le domaine de la Croix Sénaillet excelle à mettre en valeur les différents terroirs de Saint-Véran. D’observations attentives en recherche assidues, l’expérience de deux frères, Richard et Stéphane Martin, les a conduits à souligner la singularité des climats de l’appellation. Le Domaine de la Viaudière totalise 38 ha de vignes plantées sur graves avec un soubassement de schistes. La nature du sol alliée aux caractéristiques climatiques, le tout mis en valeur par le travail du vigneron, constituent la notion de terroir. C'est ce terroir qui s’exprime dans tous les vins du domaine. Il apporte aux blancs, rouges et rosés toute la légèreté, le fruité et la complexité tant appréciés par les amateurs de vins d'Anjou. En rouge, l’Anjou “Tuilé“ issu de cabernet franc et de cabernet sauvignon offrent un nez complexe allant des fruits rouges (cassis, framboise) aux arômes d’épice (clou de girofle) et de cuir. L’Anjou Villages, valeur sûre et grand Classique de la Loire vieillie un an en cuve charpenté et charnu révèle des notes de cassis et de mûres.En Blanc, les belles expressions de chardonnay et sauvignon donnent des vins très aromatiques qui tranche avec l’élégante sobriété de la cuvée Pierre Blanche en Anjou blanc. A noter également, Coteaux du Layon issu de vendange tardive et le crémant de Loire méthode traditionnelle. Exploitation familiale de 38ha, perpétue la tradition des vins de Gaillac depuis dix générations. En effet en 1700 Je anne et Guillaume Derrieux, Laboureurs, cultivaient déjà les coteaux de Lincarque, puis l’exploitation se transmit de père en fils. Les héritiers de cette vieille lignée de vignerons, Philippe, Jean et Bruno DERRIEUX, vinifient et élèvent leurs vins, en recherchant le caractère authentique de l’appellation. Cuvée « Vigne du Rey » Blanc Doux Des parfums miellés, quelques touches d’anis et des notes suaves en bouche sont la signature du « Mauzac ». Traditionnellement en apéritif ou en dessert, il accompagne aussi foie gras et fromages. |
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